Femmes de France, Indignez-vous !

Femmes de France, Indignez-vous! Des femmes sont montrées du doigt et traitées comme des animaux de cirque… Où sont les féministes, où est la ministre des Droits des Femmes, où sont les femmes françaises qui se sont battues pour leur émancipation…? Pourquoi aucune d’elle ne s’insurge face à toute cette injustice faite aux femmes voilées ?

Elles s’indignent face à leur pays, la France, qui peu à peu les met en marge de tout alors qu’elles se battent pour crier au monde entier que la France est le pays des droits de l’homme et de la femme. Mais aujourd’hui, où sont leurs droits ? Elles veulent contribuer à cette société qu’elles aiment. Elles veulent concrétiser ce vivre-ensemble cher à nos cœurs de Français par ces visages qui les entourent de tous abords. Elles veulent vivre la laïcité, la vraie. Elles veulent être heureuses parmi les leurs, Françaises et Français !

Elles sont des femmes avant tout. Des femmes comme les autres. Des femmes voilées. Pardon de vous infliger cela. Mais elles ne veulent plus se cacher désormais. Elles vivent dans leur pays. Elles sont libres dans le pays des libertés. Mais il y a des libertés qui se valent et d’autres qui doivent se taire. Elles sont des femmes, musulmanes dans le pays qui reconnait la liberté de conscience et de culte pour certains et pas pour d’autres. Qui s’est battu pour la liberté de croyance mais qui ne l’applique pas. Qui défend la liberté d’expression pour certains et pas pour d’autres. Elles sont des femmes. Il faudrait le comprendre enfin. Elles ont une voix que tout le monde doit entendre.

Aujourd’hui, ces femmes n’ont pas le droit de travailler. N’ont pas le droit d’étudier à l’école, au collège ni au lycée et bientôt n’auront plus le droit d’entrer à l’université. Elles n’ont même pas le droit de travailler chez elles. Elles n’ont pas le droit d’accompagner leurs enfants. Elles n’ont pas le droit d’aller à la piscine, ni de faire du sport… Bientôt, elles n’auront plus le droit de sortir ni peut être le droit de vivre tout court. A quoi bon ?

Un être à qui on enlève tout droit alors qu’on lui rabâche du matin au soir qu’il a la chance de vivre dans le pays des droits et des libertés, comment peut-il réagir ? C’est à en devenir complètement schizophrène !

Que doivent ressentir ces femmes qui voient des gens parler d’elles comme des menaces aux valeurs de la République. Elles n’ont rien demandé. Elles exercent seulement leur droit de choisir leur façon de vivre comme elles l’entendent.

Où va la France ? Où sont les autres femmes ? Où sont les hommes musulmans ? Pourquoi ne se sentent-ils pas concernés par cette injustice ? Ne sont-ils pas aussi concernés qu’elles ?

Ceci est un cri d’injustice.

Voici venu pour nous, femmes, françaises, voyant nos droits bafoués, nos libertés amputées et nos croyances dénigrées, le moment de réagir et de se battre. Arrêtons de nous comporter comme des victimes même si on nous renvoie cette image. Le reflet est corrompu. Notre image est le reflet de notre âme et de ce que nous ressentons au fond de nous-mêmes. Nous sommes françaises et musulmanes. Nous sommes la France. Nous ne sommes pas venues d’ailleurs comme beaucoup le prétendent. Nous avons choisi notre voile et notre tenue comme n’importe quelle femme, qui le matin devant la glace s’habillerait.

Nous sommes fières car héritières de Khadija, première femme croyante, chef d’entreprise, protectrice du Prophète et éducatrice sans faille. De Aicha, première femme rapporteuse des hadiths et qui éduquait les hommes à la Tradition prophétique. Nous détenons en notre sein les capacités et l’esprit de la réussite. Sortons et clamons notre indépendance de ce système qui nous tasse pour avorter nos volontés. Le changement des mentalités ne s’opérera que grâce à nous. Nous pouvons changer les choses et nous y arriverons.

Dieu a dit qu’il ne changeait la situation d’une population que si elle opérait le changement en elle.

Prenons par la main nos frères, nos maris et nos enfants et avançons vers la Lumière qui nous élèvent vers le salue et la liberté.