Éveil à la conscience : quel progrès sans justice ?

Alors que le monde dans lequel nous vivons développe de plus en plus de nouvelles technologies, est à la pointe du développement des intelligences artificielles, connaît un rebond dans le domaine des puissances militaires, il n’a jamais été aussi loin des valeurs humaines, universelles et essentielles que sont la justice et la défense des droits humains.

Alors que beaucoup de pays et d’États mettent la notion de Dieu, de croyances et de religion dans un placard fermé à double tour, afin de laisser la place à la science et au progrès, se proclamant pays civilisés, nous assistons en même temps à une émergence de violences, d’injustices, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Serait-ce donc cela, être des pays civilisés ? Des pays en voie de développement ? Des pays émergents ? Faut-il, pour être puissants et forts, taire les injustices, voire pire, les commettre ?

La voie du salut pour l’humanité tout entière ne peut être empruntée sans la paix, la dignité, la justice et la défense des droits humains les plus élémentaires pour chaque peuple.

Les droits les plus élémentaires que sont la sécurité pour les populations civiles, le droit d’accès aux soins, l’accès à l’éducation, l’accès à une vie où l’horreur n’a pas sa place, où les bombes ne pleuvent pas, où le sang des innocents ne coule pas.

Nous n’aurons de cesse de préserver notre humanité, nos cœurs et nos âmes, chaque fois que nous défendrons les opprimés, que nous parlerons au nom de tous ceux que l’on a fait taire, que nous dénoncerons les injustices partout sur la Terre.

Prendre conscience que l’autre, c’est moi. Que si je ne dis rien aujourd’hui, je prends le risque que cela continue demain, que ce bateau sur lequel nous sommes tous embarqués finisse par s’échouer et couler. Ce qui se passe ailleurs, dans des pays qui semblent si lointains, doit m’alerter, me secouer à l’intérieur de cet organe qu’est mon cœur, et qui est si proche de moi !

Sommes-nous donc à ce point devenus insensibles ? Sommes-nous donc à ce point devenus faibles ? Sommes-nous donc à ce point devenus sourds à l’appel et au cri de la justice qui résonnent en nous ?

L’individualisme dans lequel on essaye de nous plonger ne doit jamais nous faire oublier que nous sommes tous frères, et que chaque petite action pour défendre la justice et les droits de tous les êtres humains n’est pas vaine.

Parler, dénoncer, manifester, écrire, dire, transmettre, éduquer les nouvelles générations sont autant de manières de faire connaître la cause des opprimés.

Faire silence, prier, invoquer, évoquer Dieu, cheminer spirituellement, redonner une place à Dieu et Le mettre au centre de nos vies, c’est aussi défendre la cause des opprimés.

Bâtir, construire, créer des ponts, des passerelles, être engagé, devenir citoyen actif, renforcer le vivre-ensemble, c’est aussi défendre la cause des opprimés.

Tout ce qui peut être fait et qui est à notre portée se doit d’être essayé et mis en œuvre. Tel le colibri, chacun faisant sa part, nous pouvons espérer et croire que ce monde ultra-connecté prenne un autre chemin et se recentre sur l’essentiel : les valeurs humaines et universelles, l’amour de son prochain, la soif de justice et les mêmes droits pour tous.

L’espoir d’un avenir meilleur et d’un lendemain plus riche en valeurs fraternelles n’est pas un mirage. Cela peut, par la participation de tous, l’élan d’humanité porté par tous, la pierre à l’édifice posée par chacun d’entre nous, devenir notre réalité et le monde que nous laisserons aux générations futures.

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