Gaza : malgré les mandats d’arrêt, Israël poursuit sa guerre génocidaire
Plus de 120 morts en 48 heures, c’est le bilan macabre des frappes israéliennes à Gaza ces derniers jours. Une frappe a notamment ciblé l’hôpital Kamal Adwan et des camps de réfugiés, faisant une dizaine de morts « dont des enfants », selon la Défense civile. Les Nations Unies qualifient la situation à Gaza de « cauchemar absolu ».
Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont tué au moins 120 Palestiniens au cours des dernières 48 heures. L’hôpital Kamal Adwan, l’un des derniers à fonctionner partiellement, a été la cible d’une attaque de drone. Dimanche matin, la Défense civile Gazaouie a également annoncé 11 morts, dont des enfants, lors de deux frappes aériennes sur des camps de réfugiés.
Israël cible un hôpital et des camps de réfugiés
Malgré les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, l’armée israélienne poursuit son génocide à Gaza. « Les forces israéliennes ont tué 120 personnes et en ont blessé 205 autres lors de sept massacres de familles au cours des dernières 48 heures », a déclaré le ministère palestinien de la Santé.
Le directeur de l’hôpital Kamel Adwan a été grièvement blessé par une attaque de drone, et onze Gazaouis ont été tués dans des frappes sur l’établissement, ce dimanche, selon la Défense civile.
Parmi les victimes figurent sept membres d’une même famille. D’autres civils ont été tués lors de frappes dans le centre et le sud de la bande de Gaza.
« Qu’ont fait ces gens ? Ils dormaient chez eux »
Ce samedi, de nouvelles frappes israéliennes ont touché des maisons dans le quartier de Zeitoun à Gaza, causant sept morts, dont trois enfants, et une dizaine de blessés, selon la défense civile de Gaza.
« Pourquoi ? Qu’ont fait ces gens ? Ils dormaient chez eux », s’interroge un gazaoui sur place. Gaza est un champ de ruines où rien ni personne n’est à l’abri, y compris les enfants. Beaucoup de personnes n’ont pas de nourriture et attendent des heures pour un morceau de pain.
Les Nations Unies qualifient la situation à Gaza de « cauchemar absolu ». « De nombreuses personnes sont toujours piégées sous les déclins et sur les itinéraires, les secouristes étant dans l’incapacité de les atteindre », déplore le ministère de la Santé dans un communiqué.