Faire honneur aux parents et aux amis
Bienvenue à toi qui me lis, bienvenue une nouvelle fois dans les jardins des affluents de la foi. Imprègne ton âme de cette mélodie qui ressource l’âme et qui élève l’esprit, il n’y a de meilleur breuvage que la lumière de Dieu réservée à ses fidèles serviteurs. Il est des vertus qui sont propres à tous les temps et à toutes les contrées, et parmi celles-ci se trouve le fait d’honorer ses proches, qu’ils soient amis ou famille, à commencer par les pères et mères qui nous mettent au monde, nous élèvent, nous nourrissent et nous éduquent afin de devenir des adultes accomplis, adorateurs du Tout-Puissant, utiles aux gens et élevant à notre tour de pieux enfants.
Mais en quoi relèvent ce lien et ce comportement tellement mis en valeur par notre foi ?
Adorer Dieu seul et honorer ses parents
Rien ne vient plus souvent après le commandement d’adorer Dieu seul sans rien Lui associer, dans le Coran, que le fait de respecter un bon comportement envers ses père et mère. Dieu dit : « Ton Seigneur a ordonné de n’adorer que Lui. Il a prescrit d’être bon envers ses père et mère. Soit que l’un d’eux ait atteint la vieillesse, ou que tous deux y soient parvenus, étant à ta charge, garde toi de marquer la moindre répulsion à leur égard ou de leur manquer de respect. Parle-leur toujours affectueusement. Fais preuve, à leur égard, d’humilité pour leur témoigner ta tendresse et dis: Seigneur ! Aie pitié d’eux comme ils l’ont été pour moi, lorsqu’ils m’élevèrent tout petit. » [1].
C’est dire l’importance que lui donne notre Seigneur à tous, ceci contraste avec l’attitude de nonchalance, de défi, voire de défiance qu’abordent les jeunesses éloignées des bonnes mœurs et de la foi de nos époques et sociétés.
Les parents délaissent clairement l’éducation de leurs enfants, préférant les laisser entre les mains des crèches et des écoles qui déconstruisent plutôt que de construire, où de la télévision qui pervertit, ou de je ne sais quelle fréquentation qui éloigne du juste. Il ne faut alors pas s’étonner qu’à leur tour, une fois devenus adultes, les enfants délaissent les parents, ne les visitant que très peu où les confiant à des maisons de retraite qui ne sont finalement que des mouroirs, se débarrassant d’eux dans leur vieillesse, comme on s’est débarrassé d’eux dans leur jeunesse, ceci menant à un cercle de plus en plus vicieux qui dégrade la société de façon tragique.
Pourquoi ne pas proposer, avec les armes d’amour et de paix que donne notre belle religion, un cercle vertueux de respect et d’engagement auprès des parents vieillissants, les couvrant de l’aile de la miséricorde, comme nous en enjoint Dieu le Clément, le Miséricordieux ? N’aimerais-tu pas, toi qui partage cette foi, que ceux que tu élèves ou que tu élèveras un jour, si Dieu le permet, te soignent plus tard lorsque tu seras malade, t’aident lorsque tu seras dans le besoin, et te visitent lorsque tu seras seul ? Si la réponse est oui, ce dont je ne doute, anticipe dors et déjà cet état de fait, car comme tu feras il te sera fait !
Chercher et estimer les compagnons de foi
« Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es », dit le vieil adage, cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Tant de délinquance, de perdition dans une jeunesse déboussolée, en perte de repères, alpaguée par tant de hérauts de la turpitude moderne. Et si peu d’oasis de droiture et de sagesse pour leur permettre de s’abreuver aux sources de la foi, hélas ! Que faire ? Vers qui aller lorsque l’on a quinze ou vingt ans et que nous sommes déboussolés, ne sachant où aller, ne sachant que faire ? Et ceci va de mal en pis, présageant un avenir néfaste à notre jeunesse débordante d’énergie et d’envie. Mais c’est sans compter sur la promesse de Dieu que Sa lumière triomphera et inondera le monde, et les jeunes seront partie prenante de cette victoire, mais quelle jeunesse ? Une jeunesse en construction et en devenir, qui formera cette bâtisse solide prônée par le Prophète, paix de Dieu sur lui :
« Les croyants, dans les liens qui les unissent, sont comme un solide bâtiment où chaque partie en supporte une autre » [2].
Ainsi, il est important de chercher la bonne compagnie, et de conserver les liens d’amitié, en montrant son amour et sa compassion envers ses parents et amis, ne serait-ce qu’en prenant de leurs nouvelles, en les visitant, malades ou en bonne santé, en leur adressant de bonnes paroles, en leur offrant des cadeaux…
Nous devons cesser d’être avares en termes de preuves et de déclarations d’amour envers nos frères et sœurs, il est fini le temps de cette fausse pudeur qui nous empêchait de révéler nos sentiments purs envers nos pairs, place aux marques d’affections qui consolident nos liens fraternels, soyons à l’image du hadith prophétique qui consacre cet amour :
« Les croyants, dans leur amour mutuel et leur compassion les uns envers les autres, sont comparables à un corps humain; si une partie ressent de la douleur, c’est tout le corps qui souffre d’insomnie et de fièvre. » [3].
La porte de la foi, la porte de l’excellence
Seul on va plus vite, mais au risque de se perdre, la génération des jeunes qui redécouvrent l’Islam à travers l’œil d’internet est là pour nous le rappeler. À plusieurs on va plus loin, et nous sommes par la même occasion préservés de la ruse du diable, comme nous le rappelle le Prophète bien aimé, la paix salut de Dieu sur lui :
« Ainsi je recommande le groupe car certes le loup ne mange que la brebis égarée » [4].
Le meilleur moyen de cheminer, de renforcer sa foi est encore de cheminer en groupe, la preuve est dans la vie du Prophète, paix et salut sur lui, et de ses compagnons, qui ont atteint des sommets par la force de la solidarité ; et sans foi complète, il est impossible d’atteindre le plus haut degré, celui de l’excellence. Honore donc tes amis, tes compagnons de chemin de l’ici-bas, ne les perds jamais de vue, renforce toi avec eux, sois à leur service, ne t’isole pas d’eux, porte leur une amitié et un amour sincères, pardonne leur, et il sera fait de même pour toi : « Le Miséricordieux fait miséricorde à ceux qui sont miséricordieux, faites miséricorde à ceux qui sont sur la terre alors celui qui est dans les cieux vous fera miséricorde » [5].
Ne rate pas cette occasion de gravir la pente, de te rapprocher de Dieu et de faire triompher Sa parole, tout en sauvant ton âme.
Une pensée pour toi
Une pensée pour toi que je porte dans mon cœur
Un clin d’œil amical que je lance en ton honneur
Un sourire profond et sincère qui fera ton bonheur
Jamais, ô grand, jamais tu ne quittes mes pensées
Chaque souvenir de toi, de nous, est sans cesse ravivé
Sur le seul chemin droit nous nous sommes élancés
L’amour que je te porte est quelque chose d’infini
Séparé de toi trop longtemps, je me sens démuni
Reste à mes coté pour la vie, toi qui restera mon ami
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[1] (Coran, Sourate 17 – Le Voyage Nocturne, verset 23).
[2] (Al-Boukhari, Mouslim).
[3] (Al-Boukhari, Mouslim).
[4] (Abou Daoud).
[5] (Tirmidhi).