Ramadan: jour 26
وَمَا كَانَ الْمُؤْمِنُونَ لِيَنْفِرُوا كَافَّةً فَلَوْلَا نَفَرَ مِنْ كُلِّ فِرْقَةٍ مِنْهُمْ طَائِفَةٌ لِيَتَفَقَّهُوا فِي الدِّينِ وَلِيُنْذِرُوا قَوْمَهُمْ إِذَا رَجَعُوا إِلَيْهِمْ لَعَلَّهُمْ يَحْذَرُونَ{122}
Les croyants n’ont pas à quitter tous leurs foyers. Pourquoi quelques hommes, de chaque clan, ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion, pour pouvoir à leur retour, avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde « Sourate Tawba (Le repentir), verset 122 »
Dans le quotidien, chaque fois que nous nous posons des questions sur la prière, le jeûne, ou une quelconque action d’adoration, nous cherchons la réponse dans les livres de Fiqh (Jurisprudence) ou auprès d’un Faqih (spécialiste du fiqh). Ce verset donne la vraie définition du fiqh. Les personnes désignées pour aller étudier le fiqh sont censées, dès leur retour, transmettre leur enseignement à leur peuple. Un enseignement qui, comme le précise le verset, doit interpeller les gens sur leur devenir et leur faire craindre le jour dernier. Voici donc la vraie signification du fiqh, c’est un apprentissage du devenir après la mort. Le restreindre à un ensemble de règles de jurisprudence serait réducteur et risque de lui ôter sa vraie valeur et surtout son âme.