Ramadan: jour 11
وَقَالَ الَّذِينَ اسْتُضْعِفُوا لِلَّذِينَ اسْتَكْبَرُوا بَلْ مَكْرُ اللَّيْلِ وَالنَّهَارِ إِذْ تَأْمُرُونَنَا أَنْ نَكْفُرَ بِاللَّهِ وَنَجْعَلَ لَهُ أَنْدَادًا وَأَسَرُّوا النَّدَامَةَ لَمَّا رَأَوُا الْعَذَابَ وَجَعَلْنَا الْأَغْلَالَ فِي أَعْنَاقِ الَّذِينَ كَفَرُوا هَلْ يُجْزَوْنَ إِلَّا مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ{33}
Et ceux que l’on considérait comme faibles diront à ceux qui s’enorgueillissaient : “C’était votre stratagème, plutôt, nuit et jour, de nous commander de ne pas croire en Dieu et de Lui donner des égaux”. Et ils cacheront leur regret quand ils verront le châtiment. Nous placerons des carcans aux cous de ceux qui ont mécru : les rétribuerait-on autrement que selon ce qu’ils œuvraient ? « Sourate Saba, verset 33 »
La vie dernière comme si on y était: le Coran nous relate une des nombreuses scènes de la vie après la mort. Ces personnes jugées coupables ont été destinées à l’Enfer. A l’intérieur de cette fournaise, un dialogue de sourd s’installe entre les oppresseurs et les opprimés. Chaque clan accuse l’autre d’être à l’origine de sa situation le jour du jugement dernier.
Qui a raison, qui a tort ? Là n’est plus la question, il est trop tard.
Comme quoi, il faut se poser les bonnes questions pendant qu’on est encore en vie sur terre. Une fois que l’âme quitte le corps et que celui-ci rejoint la terre, les regrets n’ont plus que le goût de l’amertume.