Jour 13
259 أَوْ كَالَّذِي مَرَّ عَلَى قَرْيَةٍ وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَى عُرُوشِهَا قَالَ أَنَّى يُحْيِي هَذِهِ اللَّهُ بَعْدَ مَوْتِهَا فَأَمَاتَهُ اللَّهُ مِائَةَ عَامٍ ثُمَّ بَعَثَهُ قَالَ كَمْ لَبِثْتَ قَالَ لَبِثْتُ يَوْمًا أَوْ بَعْضَ يَوْمٍ قَالَ بَل لَّبِثْتَ مِائَةَ عَامٍ فَانظُرْ إِلَى طَعَامِكَ وَشَرَابِكَ لَمْ يَتَسَنَّهْ وَانظُرْ إِلَى حِمَارِكَ وَلِنَجْعَلَكَ آيَةً لِّلنَّاسِ وَانظُرْ إِلَى الْعِظَامِ كَيْفَ نُنشِزُهَا ثُمَّ نَكْسُوهَا لَحْمًا فَلَمَّا تَبَيَّنَ لَهُ قَالَ أَعْلَمُ أَنَّ اللَّهَ عَلَى كُلِّ شَيْءٍ قَدِيرٌ
Ou comme celui qui passait dans un village désert et dévasté : “Comment Dieu va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?” dit-il. Dieu le fit donc mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : “Combien de temps es-tu resté ainsi ?” “Je suis resté un jour, dit l’autre, ou une partie de la journée.” “Non ! dit Dieu, tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s’est gâté; mais regarde ton âne… Et pour faire de toi un signe pour les gens, et regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair”. Et devant l’évidence, il dit : “Je sais que Dieu est Omnipotent”. « Sourate La vache (Al baqara), verset 259. »
Cette histoire vient juste après celle où le prophète Abraham (paix sur lui) défie un roi de donner la vie et la mort. Dans le verset qui suit, il est question d’un homme croyant qui a quitté sa demeure et a vu, sur sa route, un village qui a connu son heure de gloire et où il ne règne désormais plus que la désolation. Il se pose alors la question de savoir comment Dieu pourrait redonner vie dans ce chaos ? Dieu le ressuscita 100 ans après pour qu’il découvre un village vivant et fleurissant. Un message pour nous indiquer que rien n’est immuable, le cycle de la vie et de la mort est là pour nous le rappeler. Il y a dans l’univers des règles qui le régissent, celle qui se manifeste dans ce verset est celle de « l’alternance des jours ». Nul ne demeure éternellement. Un avertissement aux oppresseurs et aux injustes et un message d’espoir aux opprimés pour qu’ils ne baissent jamais les bras devant l’adversité, mais au contraire, il faut continuer à lutter car aussi longue que sera la nuit, l’alternance des jours finit toujours par apporter le jour. (la suite demain)