Santé et vie moderne (2/2)
Notre Santé dépend synthétiquement de 3 éléments : de l’air que nous respirons ; de notre alimentation ; et de notre adaptation au milieu dans lequel nous vivons, tant sur le plan psycho-affectif, que sur le plan matériel.
Qu’en est-il de ces 3 éléments. Pour de multiples raisons, l’air est pollué, vicié, dénaturé. Notre alimentation est de plus en plus novice. L’individu ne sera plus ajusté au monde extérieur et ne pourra pas répondre favorablement aux agressions « stressantes », de plus en plus nombreuse et violentes, de la vie moderne.
Ne nous étonnons donc pas que la maladie ne soit pas désarmée et qu’elle soit plus actuelle que jamais. Ne nous étonnons pas de la fréquence accrue des affections vitales. L’Homme paie un tribut de plus en plus lourd à la « maladie de la civilisation », il n’a que trop de raisons de trembler.
Existe-t-il des remèdes ?
Il serait trop prétentieux de notre part que de vouloir prétendre détenir quoi que ce soit. Les choses les plus simples, sont souvent et peut-être toujours, les plus dignes d’être retenues, et la source de toute vérité… Mais les choses les plus simples, ne sont-elles pas aussi celles qui sont le plus facilement ignorées ou oubliées… ?
Il n’est évidemment pas question de bannir complètement les modes de vie actuels et leurs obligations plus ou moins pesantes. Il y a un rythme qu’il faut suivre.
Quelques conseils précieux à ne surtout pas sous-estimer :
Un premier devoir de santé est d’accorder au mieux sa santé au rythme de la vie imposée :
C’est-à-dire savoir se reposer, savoir se détendre, savoir se relaxer physiquement et moralement, savoir faire des exercices physiques (culture physique, marche), et même savoir limiter ses activités professionnelles si c’est possible. Est-ce aussi difficile que cela ?!!!
Un deuxième devoir de santé est de se conformer autant qu’il se peut aux lois naturelles :
et de se forger une santé naturelle, donc apte à résister aux épreuves de la vie, et non point une santé artificielle, faite d’un terrain de base déficient ou mauvais, entretenu et constamment aggravé en se dopant et en se droguant artificiellement.
Il est donc indispensable de se créer un rythme de vie, qui n’aura d’ailleurs rien d’ascétique, en observant certaines règles qui seront d’autant plus facilement suivies qu’elles ne peuvent qu’engendrer santé et joie de vivre.
Quelques règles
Ces règles se rapportent :
A l’air que nous respirons : Respirons le plus possible et le plus souvent un air aussi pur que possible, oxygéné au maximum et débarrassé au maximum de ses impuretés nocives et dangereuses. Promenons-nous aussi souvent que possible en forêt, dans un parc, au milieu des bois. Une marche reposante, où l’on prendra tout le temps d’observer la nature telle que Dieu l’a façonnée pour nous.
A notre alimentation : Eliminons au mieux et autant qu’il se peut, ce qui est particulièrement difficile pour le citadin, tous les produits alimentaires dangereux, exigeons du bon pain (mangeons comme nos ancêtres du pain complet provenant de céréales saines, naturellement cultivées), nourrissons-nous plutôt et surtout de légumes et de fruits sains, délaissons les aliments nervins.
Notre premier aliment : l’Oxygène
Toutes les médications naturelles sont la base essentielle et fondamentale d’un terrain solide et résistant. Elles sont la santé, mais, parmi elles, il en est une particulièrement bénéfique et vitale, c’est l’oxygénothérapie.
« L’oxygène est l’air vital » exprimait Lavoisier.
« L’oxygène c’est la vie »
La structure biochimique et l’énergétique cellulaire dépendent et sont directement et impérativement fonction de l’oxygène (les tissus vivants sont avides d’oxygène et l’arrachent au plasma sanguin). Ce qui signifie que la cellule a un pouvoir réducteur élevé, et que par des systèmes chimiques et des catalyseurs biologiques très complexes, que nous ne pouvons détailler ici, elle utilise l’oxygène atmosphérique à des réactions productrices d’énergie.
Le besoin d’oxygène cellulaire varie d’ailleurs dans de grandes proportions selon la nature et selon l’intensité de l’activité. Les cellules nerveuses (cerveau, cortex, cérébral surtout) consomment beaucoup d’oxygène (20 fois plus que le muscle au repos). L’effort musculaire demande beaucoup d’oxygène. L’anoxie entraîne rapidement de profondes perturbations humorales qui peuvent compromettre l’équilibre acido-basique, favoriser le fléchissement du pH avec accumulation de CO², le taux de glycémie peut être plus ou moins augmenté, etc.
Voici une petite liste non-exhaustive des conséquences d’une sous-oxygénation ou d’une mauvaise oxygénation : Cardio-respiratoire, Circulatoire, Hématologique, Nerveux, Psychique, etc.
La base essentielle et capitale d’une bonne oxygénation naturelle est de savoir bien respirer.
Savoir respirer :
La plupart des gens ne savent pas respirer. Bien respirer, c’est-à-dire apporter aux globules rouges (oxyhémoglobine) et aux cellules, l’oxygène indispensable à leur vie intérieure et à leur vie de relation, c’est-à-dire éliminer le gaz carbonique (carboxyhémoglobine) et les déchets et résidus dangereux, c’est-à-dire activer et équilibrer tout le système neuro-végétatif et glandulaire… implique quelques règles naturelles indispensables et simples…
N’oubliez pas ce que nous avons précisé plus haut, un air le moins pollué possible (forêt, bois)
Première règle : respirer par le nez
Respirer par la bouche est une faute grave. Il faut inspirer et expirer par le nez (c’est dans la pause d’expiration que l’air pénètre dans les sinus). On peut cependant expirer par la bouche dans certains exercices. La muqueuse nasale a en effet une physiologie très diverse et très subtile, d’une extrême importance, sous la dépendance exclusive de son système sensoriel (nerf olfactif) ; – sensitivo (nerf trijumeau) – neuro-végétatif (sympathique et parasympathique). Elle ne peut réaliser pleinement ses multiples rôles physiologiques et exprimer toute sa vitalité que si les fosses nasales, parfaitement perméables sont la voie exclusive du passage de l’air inspiré et expiré.
L’acte respiratoire est primordialement et exclusivement nasal. La primauté de la fonction nasale commande tout l’acte de la respiration, et tous les grands appareils de l’économie (sinus, oreilles, pharynx, larynx et poumons), l’appareil digestif, et diencéphale (thalamus et hypothalamus).
Respirons-nous par le nez !?
Deuxième règle : Ventiler parfaitement les poumons
« Le souffle est la source même de la vie. Tu peux marcher, tu peux courir, certes, mais uniquement parce que tu respires. » (T. Lobsang Rampa)
Une bonne respiration est lente, profonde, régulière. Une mauvaise respiration est rapide, superficielle et saccadée. On respire en général trop et trop vite.
Une bonne respiration ne peut s’obtenir que par des exercices respiratoires contrôlés; une bonne respiration que l’on apprendra et qui deviendra notre quotidien.
Notre Alimentation (quelques conseils rapides)
Il est important de garder en tête que vos repas doivent comporter :
Des protéines : Un apport satisfaisant en protéines, donc en acides aminés essentiels, est capital, car une carence, même marginale, peut entraîner une altération des fonctions psychiques.
Des glucides : On a souvent envie de sucre quand on est déprimé. Pourquoi ? Parce que les glucides sont nécessaires à la synthèse d’endorphines (de structure proche de la morphine), des neurotransmetteurs procurant la sensation de plaisir et participant à la régulation du stress et de la douleur physique. Donc, le sirop d’agave c’est permis, mais pas le sucre raffiné.
A chaque repas : Chaque repas qui comporte un plat de céréales doit être complémenté d’une portion de légumineuses dans la proportion de 2/3 de céréales pour 1/3 de légumineuses, ceci afin de ne pas empêcher l’absorption des acides aminés précurseurs des neurotransmetteurs. Une autre façon d’apporter ces acides aminés végétaux de façon satisfaisante est de consommer régulièrement du quinoa et amarante.
Le petit “plus” : du thé vert comme boisson courante : La L-théanine que contient le thé vert passe facilement la barrière hémato-méningée, puis stimule la sécrétion cérébrale de GABA et de dopamine. Outre une sensation de détente physique et mentale, elle induit en quelques semaines une diminution du sentiment de fatigue et une amélioration des facultés d’attention, de concentration et de mémorisation. La personne se réinscrit dans la vie, fait les choses avec plus de détermination. Sans favoriser le sommeil ni provoquer de somnolence diurne, la L-théanine améliore la qualité et la profondeur du sommeil, donc sa capacité de régénération. Eviter de boire du thé vert après un repas protéiné.