Quelques conseils pour mieux gérer le changement d’heure de Samedi
Le nombre de personnes qui dorment mal est en constante augmentation. Une réalité d’autant plus inquiétante que l’absence de récupération représente un facteur aggravant pour de nombreuses maladies. Malgré cela, un changement d’heure nous est imposé deux fois par an dans notre pays depuis 1975, qui vient encore plus perturber ce sommeil si précieux : car la régulation des cycles du sommeil est liée à l’alternance entre lumière et obscurité.
Or, à l’automne, ce nouvel horaire entraîne brusquement soixante minutes de lumière en moins chaque jour. Dans notre corps, c’est la glande pinéale, telle une cellule photoélectrique, qui transmet l’information de la lumière et de l’obscurité au système hormonal, assurant ainsi la régulation des cycles du sommeil (outre celle des hormones ovariennes et du système immunitaire). Elle est également chargée de la sécrétion nocturne de mélatonine, l’hormone du sommeil. C’est pourquoi le changement d’horaire, les décalages horaires, le travail posté ont un impact sur notre sommeil. Cette alternance entre lumière et obscurité, sur laquelle sont basés nos rythmes biologiques, pourra être mise à profit pour atténuer les conséquences déséquilibrantes d’un décalage horaire.
Le conseil que l’on donnera sera de profiter au maximum de la lumière du jour, ou mieux encore du soleil, car elle stimule la production de sérotonine et noradrénaline, précurseurs de la mélatonine. La nuit venant, sa fabrication se verra ainsi favorisée. Bien sûr, nous ne négligerons pas l’aspect nutritionnel qui participe à la synthèse de la sérotonine, mais la lumière naturelle y joue un rôle non négligeable.
Quelques Plantes pour aider à trouver un meilleur sommeil
De nombreuses plantes peuvent aussi être utilisées car elles respectent les rythmes fondamentaux du sommeil, ce qui n’est pas le cas des somnifères. Vous pouvez préparer des infusions de mélisse, tilleul, valériane, lavande, camomille romaine, matricaire, fleur d’oranger doux, romarin, passiflore, verveine. Les huiles essentielles sont plus puissantes, elles nécessiteront donc plus de doigté et éventuellement le conseil d’un spécialiste. On conseillera les plus connues : camomille romaine, clémentinier petit grain, mandarinier petit grain, oranger petit grain, lédon du Groenland, lavande officinale, ravensare, livèche racine, saro, valériane officinale et valériane des Indes, néroli, myrte vert et mélisse.
Toutes ces huiles peuvent être utilisées seules, ou en association (diluées de 5 à 10 % d’huiles essentielles dans une huile végétale fluide) pour un massage des pieds et de la colonne vertébrale. Pour anecdote, l’huile de nigelle est utilisée en massage corporel à l’hôpital NECKER afin de facilité le sommeil des personnes alitées.
Ce mode de pénétration est à privilégier chez les enfants nerveux, agités qui devraient les détendre avant un bon sommeil.
Enfin, n’oubliez pas que le véritable critère d’un sommeil de qualité ne tient pas à sa durée. Bien dormir, c’est se réveiller en forme le lendemain matin, avec la sensation d’avoir récupéré.