Pensées estivales : Nourrir son cœur
Tout comme notre corps, notre cœur a besoin d’être nourri. Un corps privé de nourriture dépérit, il en est de même pour le cœur. Parfois on le ressent, il nous manque quelque chose d’important même si visiblement rien ne manque. On peut sentir un trouble intérieur, c’est notre cœur qui s’exprime.
Comment le nourrir ?
Dieu, qui est Celui qui nous connaît parfaitement, nous exhorte de nombreuses fois à L’évoquer : « ceux et celles qui invoquent Dieu abondamment » (1), « Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation de Dieu. N’est-ce point par l’évocation de Dieu (dhikr) que se tranquillisent les cœurs ? » (2)
Le « dhikr » (La souvenance de Dieu) est la nourriture du cœur, son apaisement, progressivement. Il redonne vie à ce cœur créé pour connaître son Créateur… Prendre le temps de s’asseoir quelques minutes, faire un peu de dhikr, essayer d’installer une petite habitude quotidienne… petit à petit… pour nourrir notre cœur.
Notre Créateur, dans Sa bienveillance, nous permet aussi de nourrir notre cœur de la plus belle façon, en restant en lien avec Lui, en Lui parlant, en L’invoquant.
Le moment où le croyant est le plus proche de son Seigneur est pendant la prosternation. Une belle prosternation pour se rapprocher encore de Lui, nourrir notre cœur qui a tellement besoin de retrouver son Créateur…
Dans Sa grande Bonté, notre Seigneur nous a prescrit la prière « salât », ce lien unique à Lui. Elle était la « fraîcheur des yeux » (3) de notre Bien Aimé, une paix pour le Prophète et les Compagnons lorsque quelque tristesse les atteignait.
Une prescription du Tout Clément qui est signe de Son bel amour pour nous, Lui qui nourrit tout à la fois nos cœurs et nos corps…
(1) Coran : Sourate les coalisés, verset 35
(2) Coran : Le tonnerre, verset 28
(3) « J’aime de votre monde ici-bas le parfum et les femmes, mais “Qurratou Aïni”, le comble de mon bonheur, se trouve dans la prière. », Hadith rapporté par Ahmed et Nassai.