La fête des voisins
“Nous voulons simplement affirmer que connaître ses voisins permet de mieux vivre ensemble. Au-delà d’une soirée de fête dans l’année, nous souhaitons renforcer au quotidien les petits services entre voisins et pourquoi pas, une solidarité de proximité.”
Et vous, que ferez-vous ?
Cette fête créée en l’an 2000 à Paris, est devenue mondiale.
Voici ce que dit son initiateur : « Je souhaite que cette fête puisse être l’occasion de renforcer, tout au long de l’année, ces liens de convivialité et de solidarité qui nous unissent! Dans une société où se développent le repli sur soi et la peur de l’Autre, nous voulons simplement affirmer que connaître ses voisins permet de mieux vivre ensemble. Au-delà d’une soirée de fête dans l’année, nous souhaitons renforcer au quotidien les petits services entre voisins et pourquoi pas, une solidarité de proximité »[1].
Quelle surprise de retrouver dans cette fête tant de conseils de notre bien-aimé Prophète, paix et salut de Dieu sur lui : convivialité, solidarité, générosité, vivre ensemble, entraide, et bien d’autres.
La question est de savoir si nous allons participer, organiser, regarder ce qui se passe dans nos villes, nos quartiers,…
Et les autres jours qu’allons nous faire pour nos voisins, ces gens, ces êtres que Dieu à créé comme nous ? Qui dorment, mangent ou ne mangent pas à leur faim, souffrent ou sont heureux à côté de nous ?
En effet, quel doit être notre comportement vis-à-vis de nos voisins ?
Dieu le Très-Haut a dit : « Adorez Dieu et ne lui associez rien. Faites du bien avec les deux géniteurs, le proche, les orphelins, les miséreux, le compagnon permanent, l’étranger de passage et ce que vous possédez par la voie légale. »[2]
Dans le hadith suivant : Selon Ibn Omar et Aïcha, que Dieu les agrée, le Messager de Dieu, paix et salut sur lui a dit : « L’ange Gabriel n’a cessé de me recommander le voisin à tel point que j’ai cru qu’il allait lui donner droit à l’héritage. »[3]
Nous n’avons aucune excuse, nous devons prendre conscience de la valeur de nos voisins, même si le dialogue est difficile, même si nous ne nous voyons que très peu, même si passer le cap pour commencer le dialogue est dur. C’est un devoir !
Nous mettons des murs pour briser ce silence, pourtant il existe tellement d’occasions pour débuter une discussion, partager un plat, se rendre service : comme par exemple le partage de bon gâteaux lors des fêtes de fin de Ramadan et de Aid Al-Adha ; aussi le partage des spécialités culinaires tout au long de l’année, prendre un colis en l’absence de son voisin, accompagner un enfant à l’école, ranger une poubelle, nettoyer le palier commun…
Lorsque nous rendons des services à nos voisins, non pas par intérêt, mais pour plaire uniquement à Dieu, la récompense est immense ici bas et dans la vie dernière.
Que Dieu nous aide à vivre ensemble et à cheminer vers Lui. Amine
[1] Atanase Périfan : adjoint au maire du 17e arrondissement de Paris, en charge de la solidarité, de la famille et de la proximité depuis 1989. Il est le créateur de la Fête des voisins, également nommée Immeubles en fête, qui a lieu tous les ans de 2000 à 2009 le dernier mardi du mois de mai et à partir de 2010 le dernier vendredi du mois de mai1, ainsi que de l’association Voisins Solidaires dont il est toujours le président
[2] Coran : Sourate les femmes verset 36
[3] Hadith rapporté par Boukhari et Mouslim
Merci beaucoup pour cette petite exhortation.
Nous souhaitons tous participer à la transmission du message divin, rôle par excellence de notre prophète bien aimé (que le salut soit sur lui), que l’occasion se présente chaque jour devant nous, dans nos immeubles, nos paliers, devant nos portes…sans pour autant réaliser ce devoir. Est ce par honte, timidité, méfiance…Tant de complexes, de murs, de barrières entre nous. La fête des voisins est vraiment l’occasion de lever tout ça, de nouer avec nos voisins, et aussi de renouer avec la tradition de notre prophète (que la paix et le salut de Dieu soient sur lui) en suivant son exemple et ses recommandations.
tbarkellah 3lik ya tata 🙂 cest hafssa
Merci pour ce beau rappel tout en simplicité.